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Titre du blog : Adon: une Histoire
Auteur : adon45
Date de création : 07-08-2011
 
posté le 08-06-2013 à 00:15:15

La Chapelle Saint Berthe (2) 

 

 

 

Les Origines

 

 

 

 

Dès les premiers siècles de notre ère, et sans doute bien avant, mais sans qu'on n'en ait de certitude absolue, la tradition orale a perpétué l'existence du culte d'une source à l'emplacement de la chapelle sainte Berthe. Cette source était alors vénérée pour des vertus miraculeuses.

 

Ce n'est pas un cas isolé, loin s'en faut, puisque des recherches ont établi qu'il existait en France  à cette époque, plus de six mille sources ou fontaines faisant l'objet de pratiques supersticieuses! (1)  En effet, chez les Gaulois, ainsi qu'en de nombreuses autres régions du monde d'ailleurs, l'eau de source, symbole de vie et de pureté, était réputée guérir de nombreuses maladies, ou invoquée pour faire cesser les sécheresses.

 

Le site d’Aquis Segeste, près de Sceaux en Gâtinais 

 

Rien que dans le Loiret, il existe de nombreux sites dédiés au culte de l'eau, le plus célèbre devant être celui de

Aquis Segeste, près de Sceaux-du-Gâtinais.(2)

 

 

 

Statue de Vénus Anadyomène - Sanctuaire de source de Craon

 

 

 

 

 

 

 

Le sanctuaire de source au lieu dit Craon, près de l'amphitéatre de Chennevières à Montbouy, en est un autre exemple. La statue ci contre, conservée au musée de Chatillon Coligny est l'un des remarquables exemples du mobilier retrouvé sur place, datant du 1er siècle de notre ère. (3) 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

St Martin futur évèque de Tours (371) partageant sa cape

 

 

 

Bien que la nouvelle religion catholique fut adoptée relativement rapidement dans les villes, aidée en cela par la collusion du pouvoir temporel avec les autorités religieuses, il en fut tout autrement dans les campagnes qui conservèrent pendant encore des siècles, leurs pratriques ancestrales.

 

Les pouvoirs mérovingiens convertis au catholicisme, représentés entre autres,  par Childebert 1er, mais aussi les autorités catholiques comme Césaire d'Arles, ou encore St Eloi, sans parler de plusieurs conciles de l'ère mérovingienne, s'emportaient contre ces pratiques paîennes. Il est bien connu, par exemple,  qu'au 4e siècle,  St Martin joua un rôle important  dans la destruction de lieux de cultes païens, notamment en vallée de Loire (4).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus encore, chez les carolingiens, l'article 63 du capitulaire de Charlemagne, Admonitio Generalis,  daté du 23 Mars 789 édicte ceci :

 

 

 

Source: BNFExtrait du Capitulaire de Charlemagne - 23 Mars 789

 

 

"Pour ce qui est des arbres, des pierres et des fontaines, auprès desquelles des pauvres d'esprit allument des flambeaux ou pratiquent d'autres rites, nous ordonnons que ces usages exécrables à Dieu soient totalement anéantis et que partout ils disparaissent."

 

 

 

Il est donc tout à fait plausible, même en l'absence de toute preuve irréfutable, que suivant en cela les directives venant d'en haut, l'Eglise ait procédé au détournement de la vénération originale de la source d'Adon vers le nouveau culte catholique en y construisant une première chapelle.

Et ce d'autant plus facilement que l'eau, chez les chrétiens, joue un grand rôle de purification et de passage,  en lavant le nouveau baptisé du péché originel, par exemple.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais comment en est-on arrivé à la Chapelle Sainte Berthe que nous connaissons aujourd'hui?

 

 

Cest ce que nous allons tenter de décrypter en prenant pour base les informations qui ont prévalu jusqu'à aujourd'hui !

 

Mais avant d'entrer dans ces détails, il est intèressant de citer l'essai de l' Abbé Crespin sur "L'histoire religieuse de Montargis et du Gatinais", (Edition de l'écluse) dont Adon faisait partie, puisque dépendant de l'archidiaconné de Ferrières.

L'abbé Crespin nous apprend en effet que malgré ses recherches approfondies, et contrairement à nos proches voisins de l'Yonne, il n'existe aucun écrit d'aucune sorte sur les églises, ou sur la vie religieuse de notre région avant la fin du VIIIe siècle, et de la dynastie Mérovingienne (751).

 

Cette constatation pourra aider à mettre en perspective les affirmations ci dessous.

 

En effet, on lit chez l'abbé Patron :

 

 "La chapelle Sainte Bathilde fut élevée par des religieux de saint Germain d'Auxerre,

envoyés par le roi Clovis III dès le VIIe siècle"

 

et, dans le Journal de Gien du 17 Mars 1966 :

 

 

" C'est le roi Clovis III qui, au VIIe siècle, remit ces terrains aux moines de St Germain d'Auxerre"

 

 

Il y a dans ces deux phrases des affirmations qui posent problèmes à l'historien attentif!

 

Par exemple, Clovis III, est l'un des rois mérovingiens sur lequel nous ne disposons quasiment d'aucune information, à tel point que ses dates de naissance et de décès sont réduites à de simples conjectures. Pour s'en convaincre, on pourra lire divers historiens, qui ont chacun leur interprétation de cet épisode de l'histoire, si peu documenté.

 

La description qui en est faite ci dessous ne revendique  donc aucune vérité définitive...

 

 

Denier d’Ebroïn

 

Probablement né vers 670 et prétendu fils du roi Clotaire III (5)  (mais certains historiens remarquent qu'il n'était pas marié et n'avait pas de descendance...)  par Ebroïn, il n'aurait été en fait qu'un pauvre pantin mis sur le trône en 675 par celui ci, maire du palais - sorte de 1er ministre, et véritable détenteur de l'autorité civile et militaire - un homme tyrannique et sans aucun scrupule.

 

 

 

Ebroïn avait d'ailleurs précédemment écarté Bathilde du pouvoir à la fin de sa régence commencée à la mort de son mari, le roi Clovis II. (Devenu veuve avec 3 enfants en bas age, elle assura donc la régence du royaume, avec Clotaire III, l'ainé ses trois fils) 

 

 

 

source: http://daniel.sangoi.perso.neuf.fr/verdun/histoire/Rois_faineants.html

 

 

Cette période dite "des rois fainéants" qui avaient abdiqué leur pouvoir au profit des maires du palais, et qui marqua le début du déclin de la dynastie avant sa chute finale, fut particulièrement chaotique et anarchique avec assassinats et forfaitures à répétition.

 

Childéric II En 675 donc, suite à l'assassinat du roi Childéric II (5) , les Neustriens et les Burgondes proclamèrent  son frère Thierry III(5) comme nouveau roi de Neustrie et  de Burgondie (Bourgogne), mais avec Leudesius comme maire du palais.

 

Ebroïn, écarté par conséquent du pouvoir, n'étant pas à une imposture et à une trahison prêt, partit donc en Austrasie et fit proclamer roi d'Austrasie, ce jeune Clovis, très probablement un enfant de cinq ans.

En 676, constatant le manque de reconnaissance rencontré par son initiative, Ebroïn décida finalement de se rapprocher de Thierry III (5), et en échange du titre de maire du palais de Neustrie, renonça à imposer Clovis III .

Celui ci fut donc déposé, et sa trace s'arrête là, après à peine un an de "règne".

C'est à peu près tout ce que l'histoire a retenu de Clovis III.

 

 

A son sujet, on trouve dans la littérature quelques différences d'âges et de circonstances en fonction des documents consultés, mais absolument rien qui puisse étayer la moindre hypothèse concernant notre sujet.

 

Pour finir, Adon et ses environs dépendaient alors de la Neustrie, par conséquent  de Thiery III (5), En aucun cas, ni à aucun moment, Adon a pu dépendre de l'Austrasie, donc de la juridiction de Clovis III !

 

Les descriptions de l'abbé Patron, reprises par le Journal de Gien, paraissent donc  bien rapides, d'autant qu'aucun document d'aucune sorte n'est cité pouvant étayer cette thèse.

 

Les royaumes Francs en 714

 

 

Un autre sujet de diffculté concerne le nom de la chapelle, appelée Ste Bathilde, par l'abbé Patron. (6)

 

En fait, tous les documents officiels connus  se référant à cette chapelle font état, en latin,  de « Cappella Sancta Crux de Adone » (on trouve aussi "Sancta Cruce" ou encore "Sancte Crucis") signifiant « Chapelle Sainte Croix d'Adon ».

 

Ainsi que nous l'évoquons ci dessous, en 1188, le pape Clément III adresse une bulle à l'abbé Raoul, en charge de l'abbaye St Germain d'Auxerre. Il énumère toutes les églises qui dépendaient du monastère et qui sont déjà citées dans une bulle du pape Eugène III : puis les granges et les nombreux villages possédés en entier par l'abbaye, et les autres lieux, châteaux et villages où elle avait quelques droits. :

 

Clemens episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis Radulfo, abbati monasterii Sancti-Germani Altisiodorensis, ejusque fratribus tam presentibus quam futuris, regularem vitam professis imperpetuum, etc.

 

Suit la nomenclature des églises qui dépendent du monastère et qui sont les mêmes que dans la bulle du pape Eugène III (Cartulaire, 1.1, p. 478), ajoutant les suivantes:

 

...Dans le diocèse de Sens, les églises de Feins et de Sainte Croix ("In parochia Senonen, ecclesiam de Fains, ecclesiara de Sancta Cruce".)... (7)

 

 

Vers 1350, le Pouillé de Sens, qui compile la liste des revenus des centaines d'églises de l'immense Archevêché de Sens, répertorie également la chapelle sous le vocable « Cappella Sancte Crucis de Adone ».

 

En 1648, un nouveau « Pouillé général, contenant les bénéfices de l'archevêché  de Sens, etc. » est publié. Là encore, à côté de la cure d'Adon, est répertoriée la

 

« Chapelle de Sainte Croix de Adone ».

 

A l'évidence le rédacteur n'a fait que reproduire en le traduisant, le libellé latin du Pouillé de 1350 ! (8)

 

 

A eux seuls, ces trois documents tout à fait officiels prouvent donc clairement et indéniablement que notre chapelle Ste Berthe, au moins jusqu'au XIVe siècle, mais sans doute un peu plus tard encore, s'appelait  Chapelle Sainte Croix.

 

Il faut néanmoins tempérer ces observations par le fait qu'il y ait pu avoir une évolution locale du nom de la chapelle, sans que celle-ci fusse prise en compte par les comptables de l'Archevêché qui n'y avaient sans doute jamais mis les pieds.

Mais la très forte hiérarchisation du diocèse et le rapport très précis des comptes à travers les siècles laisse toutefois peu de place au doute.

 

Cette analyse rend donc impossible, l'attribution originelle de la Chapelle au vocable de Ste Bathilde, bien qu'il soit néanmoins facile de faire la confusion, compte tenu de la dévotion plus tardive à  Sainte Bathilde, que nous étudierons dans un autre chapitre.

 

 

Ce qui par contre n'est pas contestable, c'est que l'emplacement fut en effet placé sous l'égide de l'abbaye de St Germain d'Auxerre, mais, beaucoup plus tard que le 7eme siècle.

 

 

Statue de St Germain l’auxerrois (Eglise éponyme-Paris) du XVe

 

 

En fait, en 675, l'abbaye de St Germain d'Auxerre n'existait probablement pas encore.                                                            

 

Certes la vénération de St Germain (mort vers 450)  à Auxerre était très forte, et Clotilde, la femme du roi Clovis, avait d'ailleurs fait bâtir, dès 575, une basilique sur l'emplacement du tombeau du saint, mais la première attestation écrite d'une communauté de  moines à St Germain d'Auxerre ne date que de 725. (9)

 

Puis, dès 735, Charles Martel confisque la plus grande partie des biens de l'Église d'Auxerre (et du reste du royaume)  pour les redistribuer à ses armées afin de les rétribuer pour avoir repoussé l'envahisseur arabe. Saint-Germain passe donc sous le contrôle des Pippinides puis des Carolingiens.

 

Il faut ensuite attendre encore près d'un siècle pour que le rayonnement de l'abbaye prenne l'extraordinaire essor qu'elle connait ensuite, gràce notamment à Charlemagne qui lui restitue ses biens. (9)

 

 

 

 

 

 

 

Dans ces conditions, comment peut on donc affirmer que la petite chapelle d'Adon, si éloignée des dépendances habituelles de St Germain d'Auxerre, en faisait malgré tout partie?

 

Voici la réponse:

 

Le pape Eugène III 

 

En 1151 le Pape Eugène III rédige une bulle à  l'attention de l'abbaye St Germain d'Auxerre, la prend sous sa protection, ce qui la rend intouchable par le pouvoir royal français, et détaille toutes ses possessions. La chapelle Sainte Croix d'Adon n'en fait pas partie. (malheureusement, il nous est impossible de savoir avec certitude si c'est parce que la Chapelle n'existait pas encore, ou qu'elle n'avait encore pas été attribuée à l'abbaye par un généreux donateur) (10)

 

Source: Gallica

Le Pape Adrien IV

 

 

 

Le  30 avril 1155, le pape Adrien IV (seul pape anglais jamais élu à cette fonction) fit de même, et confirma les privilèges de l'abbaye. 

 

 

 

 

 

 

 

 

le Pape Clément III

 

 En 1188, c'est au tour de Clément III de rédiger une bulle similaire, mais, cette fois, la chapelle Sainte Croix d'Adon (de même que l'église de Feins) est attribuée à l'abbaye. (12)

 

 

Le  Pape Célestin III

 

 

 

 

 

Puis c'est au tour de Célestin III de confirmer ces privilèges le 15 juillet 1193, et finalement, son successeur Innocent III, fera de même en 1198.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Sceau du pape Célestin III recto Source: http://www.lib.rochester.edu/index.cfm?PAGE=4517

Sceau du pape Célestin III verso

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une copie collationnée de la bulle (en latin) de Célestin III, datant de 1540, est disponible aux Archives Départementales du Loiret sous la cote  O Suppl. 491 II 1 article 5,  faisant partie du don de Mme Hippolyte. Nous l'avons faite transcrire et traduire afin de vérifier les informations qu'elle contenait.

 

 

Peut-on  affirmer qu'une chapelle fut érigée dès le 7e siècle?

 

La chapelle que nous voyons aujourd'hui est sans nulle doute très ancienne ; le mur du portail, seule partie de l'édifice (probablement) original encore debout, porte les traces indiscutables du style roman primitif.

 

 

 

Coin de sarcophage sur le portail sud de Ste Berthe

Néanmoins nous n'avons trouvé aucune trace « officielle » de la datation exacte du bâtiment et qui accréditerait une construction originale du 7e siècle.

Un élément assez troublant vient d'ailleurs contredire a priori cette possibilité. En effet, sur la façade ouest du portail, partie sans doute la plus ancienne, on trouve un réemploi d'angle de sarcophage (tout comme sur les murs de l'église St Pierre ès liens d'Adon). Or, selon P. Rousseau,

 

" la présence de morceaux de sarcophages mélangés à l'appareil caractériserait l'architecture du 11ème siècle dans le Gâtinais."

 

Compte tenu du lieu où se trouve la Chapelle, au milieu des bois, proche d'une source, avec une humidité quasi permanente, la chapelle a sans doute dû être remaniée à plusieurs reprises, et les quelques murs restés debout jusqu'à aujourd'hui, sont eux probablement du 11e ou du 12e siècle, et non du 7e.

 

Il faut aussi se rappeler que presque tous les édifices religieux avant le 11e étaient construits en bois et les premières églises romanes en pierres ne sont apparues en France qu'après l'an 1000.

 

Raoul Glaber, Un chroniqueur bourguignon (fin du Xe s.-vers 1050), décrit le phénomène :

 

 

 

« Comme approchait la troisième année qui suivit l'an mille, on vit dans presque toute la terre, mais surtout en Italie et en Gaule, réédifier les bâtiments des églises; bien que la plupart, fort bien construites, n'en eussent nul besoin, une véritable émulation poussait chaque communauté chrétienne à en avoir une plus somptueuse que celle des voisins. On eût dit que le monde lui-même se secouait pour dépouiller sa vétusté et revêtait de toutes parts une blanche robe d'églises. Alors, presque toutes les églises des sièges épiscopaux, les sanctuaires monastiques dédiés aux divers saints, et même les petits oratoires des villages furent reconstruits plus beaux par les fidèles. »

 

Peut être y a t'il eu une construction en bois à cet emplacement à partir du 7e, cela, nous ne le saurons sans doute jamais, mais  il est inapproprié d'affirmer que la chapelle visible aujourd'hui date du 7e.

 

En tout état de cause, seule une expertise archéologique pourrait  déterminer avec certitude la datation précise de la chapelle.

 

 

 

En conclusion, malgré des recherches approfondies, les origines exactes de la Chapelle Sainte Berthe demeurent quelque peu mystérieuses. Il est certain, que sans une expertise scientifique, il soit impossible de remonter son histoire, si elle existe, avant le 11ème siècle, d'autant que l'absence de documents vérifiables n'autorise aucune vérité absolue.

 

La légende de sa création, entretenue et enjolivée depuis longtemps, persistera sans doute  encore durablement dans les esprits !

 

 

 

(1)  Hubert Jean. "Sources sacrées et sources saintes". In: Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 111e année, N. 4, 1967. pp. 567-573

(2)  Voir la page wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Aquis_Segeste

(3)  Voir le superbe site de Mr Bradu http://jfbradu.free.fr/celtes/montbouy/04-sanctuaires.php3

(4)  Sulpice-Sévère, Vie de saint Martin: De vita beati Martini c.XII

(5)  Clotaire III, Childéric II et Thierry III furent les trois fils (tous rois) de Clovis II  (mort à l'age de 23 ans) et de Bathilde (qui fut régente).

(6)  Ce qui n'a pas été le cas du Journal de Gien, qui, dans son article, appela la chapelle par son vrai nom d'origine

(7)  Cartulaire général de l'Yonne : recueil de documents authentiques pour servir à l'histoire des pays qui forment ce département / publié par la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne ; sous la direction de M. Maximilien Quantin,... Source : Bibliothèque municipale d'Auxerre, 2009-149069 BNF/Gallica

(8)   http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6107682j/f81.image.r=.langFR

(9)  http://www.auxerre.culture.gouv.fr/fr/his/pag/his_cro.htm#

(10)  D. Viole, Ms du xviie siècle, t. iii, p. 219-222; Bibl. d’Auxerre, nº 127; et gr. Cartulaire de Saint-Germain, fº 8, rº.

(11)  Cartulaire de l'abbaye Saint-Germain: XIIIe siècle, fº IX, vº, nº IV; Ms Bibl. d'Auxerre, nº 140.

 

 

 

 

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